Caudebec-en-Caux

 Ancien chef-lieu de canton, Caudebec-en-Caux est lié à l’industrie de l’aéronautique aussi bien qu’au Mascaret sans parler de son bac pour traverser la Seine qui a fait de la ville une cible pendant la guerre.

Un territoire clef pour l’aéronautique

 

Créée en 1952, à la suite des sociétés COUTANT (1917-1918), LATHAM (1918-1928), AMIOT-SECM (1929-1937) puis SNCAN (1937-1949), REVIMA est une entreprise dédiée à la révision et à l’entretien de matériels aéronautiques. Actuellement elle est spécialisée dans la révision des trains d’atterrissage et des moteurs auxiliaires de puissance (APU) principalement Airbus et Boeing. Ces activités restent concentrées sur le site centenaire de Caudebec-en-Caux, sous le Pont de Brotonne, d’où sont partis par la Seine de nombreux hydravions.

Cérémonie annuelle, au monument commémoratif du Latham 47, de remise du « Trophée Guilbaud » à un équipage de l’aéronavale qui s’est distingué dans le cadre de ses missions de sauvetage.

La Seine et le Mascaret

Admirez la grandeur de la Seine ou des lors d’une balade à Rives-en-Seine, tout particulièrement sur les quais de Caudebec-en-Caux.

Le paysage est indissociable du pont de Brotonne de 125 mètres de haut qui enjambe la Seine depuis 1977 à l’est de Caudebec-en-Caux. Il a été financé par le conseil général de la Seine-Maritime pour désenclaver le pays de Caux en traversant la forêt de Brotonne, d’où son nom. Seuls deux ponts enjambent la Seine en aval : le Pont de Tancarville et le Pont de Normandie. C’est un pont à haubans (structure en éventail). Sa travée centrale de 320 m en béton précontraint, était lors de sa mise en service la plus longue du monde. Sa construction a entraîné la suppression des bacs de Caudebec et de La Mailleraye, qui permettaient auparavant la traversée de la Seine.

 

Située à plus de 40 km de l’embouchure de la Seine, Caudebec-en-Caux était réputée, jusque vers 1960, pour son mascaret qu’on nomme localement la barre, une vague de plus de deux mètres de haut qui remontait le fleuve à vive allure. Il n’était pas rare que des spectateurs imprudents, voulant l’observer au bord des quais, soient emportés par les eaux. Mais depuis les aménagements du port du Havre et l’endiguement de l’estuaire du fleuve, ce phénomène spectaculaire a disparu.

L’effet du Mascaret était aussi visible à Villequier.

La Seconde Guerre mondiale et la reconstruction

 

Le 10 juin 1940, durant la Bataille de France, on annonce l¹arrivée imminente de l¹armée allemande. Les Caudebécais et tous les habitants des environs sont évacués sur la rive gauche. Mais de très nombreuses personnes en exode et les troupes franco-anglaises en retraite veulent prendre le bac pour pouvoir traverser la Seine. Ne pouvant traverser le plus souvent qu’à pied, les voitures abandonnées commencent à s¹entasser sur le quai et dans les rues étroites de la ville. Les ennemis, qui visent le bac et les militaires, bombardent la Seine et la ville. Si le bac est manqué, la ville prend feu à cause des voitures abandonnées et des vieilles maisons en bois. Pendant trois jours la ville brûle : elle est détruite à 80 %.

Dès le début du mois de juillet, les Caudebécais rentrent chez eux. Un long travail de déblaiement et de reconstruction se met en place. Des baraquements en préfabriqués sont installés un peu partout en ville pour permettre aux habitants de continuer à vivre sur Caudebec.

La reconstruction, supervisée par Othello Zavaroni, se poursuit jusqu¹en 1960, soit environ 20 ans après les premières démarches.

Le dernier immeuble est surnommé, de par sa forme, l’ilôt Banane.

L’ilôt « Banane »

 

 

Le circuit historique

Le Conseil des Sages de Caudebec-en-Caux a créé un parcours en centre-ville pour vous transporter à travers les décennies et vous faire découvrir le Caudebec d’autrefois. En 13 étapes, vous serez étonné des changements que la ville, d’hier à aujourd’hui, a vécus.

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